Un po' dappertutto nel web si può trovare che:
"Nel 1982 Hugo Pratt pubblica con un piccolo editore francese, Bédésup, un albo di piccolo formato contenente 48 pagine di storie selezionate da un bibliotecario marsigliese, Jean-Claude Faur. Pare che la copia posseduta dal curatore dell’albo riporti una spinosa dedica autografa del fumettista:
De vôtre fasciste Hugo Pratt”
Non trovo foto di questa dedica né altre informazioni, ma la frase puo essere una boutade, perché magari Jean-Claude Faur o comuni amici definivano scherzosamente Pratt "fascista".
Certamente Pratt veniva "accusato" di simpatie fasciste, su questo non ci piove, e qualche ragione ci sarà stata... probabile quindi che della X Mas o almeno della RSI abbia davvero fatto parte, imho.
Per quel poco che vale, un mio amico che l'aveva conosciuto, in proposito disse solo che "di sicuro non era di sinistra :
".
Comunque Pratt in qualche modo da queste accuse cercava di smarcarsi, ma solo fino a un certo punto.
In ogni caso ecco un brano di una sua intervista al riguardo, per chi capisca il francese o abbia molta fiducia... nel traduttore di Google
"Cela ne me touche pas, et j'ai d'ailleurs l'impression que les gens qui m'accusent de cette façon ont en fait des problèmes personnels vis-à-vis de ces questions. C'est vrai que je viens d'une famille fasciste, mais je n'en ressens aucune gêne, je ne l'ai jamais caché. Et dans mon enfance, à part quelques milliers de dissidents, tous les Italiens étaient plus ou moins obligés d'adhérer au fascisme - même les syndicats, pour pouvoir exister, devaient s'en réclamer. Alors je ne vais pas avoir honte parce qu'à sept ans avec une chemise noire et un foulard bleu, je défilais place Saint-Marc derrière cent tambours qui jouaient à l'unisson. Je ne pouvais pas alors avoir conscience de la bouffonnerie de la situation. Par la suite, on s'est aperçu qu'on avait été manipulés, que certains d'entre nous étaient morts pour rien. Il y en a, bien sûr, qui ont retourné leur chemise fasciste pour être "partisans" au bon moment, alors que ceux qui se sont battus à fond sont souvent morts, mais sans se renier.
Il est facile après coup de donner des leçons, alors que dans les années trente l'impérialisme allait de soi : le colonialisme anglais applaudissait un film comme Les Trois Lanciers du Bengale et l'Empire colonial français était à son apogée, s'autocélébrant en toute bonne conscience. Et pour l'enfant que j'étais, le fascisme était une ouverture sur le monde extérieur, il m'a en particulier aidé à couper le cordon ombilical avec ma mère. Le monde fasciste m'a donné la possibilité de sortir de ma famille, d'avoir des copains, de rencontrer des filles, puisque le fascisme, dans un but démographique, avait décidé de favoriser les relations entre les jeunes des deux sexes. Je suis d'ailleurs moi-même un résultat de ces campagnes natalistes. Non, je ne vais pas aller jusqu'à dire que je dois la vie à Mussolini !"